Quand la vie continue, et que tout recommence...
Après cet épisode insupportable, nous sommes allés avec les pompiers à l'hôpital. Sacha a retrouvé sa pêche et son sourire, si caractéristiques de sa personnalité, et tout a recommencé.
L'hospitalisation pour attendre le verdict des médecins, pour attendre l'opération.
L'attente pendant l'opération qui a duré 9h au lieu des 2h initialement prévues.
Et maintenant l'attente à ses côtés en service réanimation.
Un bébé tout gonflé par l'anesthésie, tout endormi par la morphine et l'hypnovel.
La perspective du service chirurgie pédiatrique qui ne nous réjouit pas.
L'impatience de retrouver notre Sacha comme on le connaît, comme on l'aime.
L'envie multipliée par mille de supporter tout ça à sa place, sans pouvoir rien faire.
L'impression de déjà vu, que tout se répète en boucle. Malaise, ambulance, salle des urgences, l'interne mignon du service nourrisson, les muffins, l'attente, la bataille pour dormir tous les deux auprès de Sacha, l'inquiétude de l'opération, l'impatience qu'elle soit finie pour être soulagés, le service réa avec ses bips et son personnel extra, le parking toujours bondé de l'hôpital, tous les fils qui entrent dans Sacha, l'attente de les voir s'enlever un à un pour au final nous laisser un bébé sans fil...
L'attente, l'attente, l'attente.
Ma licence qui s'éloigne de moi à mesure que les jours passent, mon régime qui résiste difficilement aux muffins de l'hôpital, l'impression que la vie cherche à nous abattre. Cette épreuve ne vous a pas suffi ? En voilà une autre ! Celle-là non plus ? Tenez !